L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.
Aristote
SALON DE LA PENSEE
Modérateurs : Guido, Lully, Thorn, monsieur_vincent, Moa
-
- Messages : 621
- Enregistré le : 27 Oct 2005 20:54
- Localisation : LYON [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/vendor/twig/twig/lib/Twig/Extension/Core.php on line 1107: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable
" Nous n'avons pas reçu une vie brève, mais nous nous la sommes faite, et nous n'en avons pas été dépourvus, mais prodigues.
Nous voyons que tu es parvenu au point ultime de l'existence humaine, tu portes la marque de la centième année ou plus : allons, rappelle ton âge pour en faire le décompte.
Compte en le soustrayant à ce temps tout ce qu'un créancier, tout ce qu'une maîtresse, tout ce qu'un roi, tout ce qu'un client t'a arraché, tout comme un différend conjugal, la punition des esclaves, les allées et venues par la ville pour remplir des obligations ; ajoute les maladies que nous fabriquons de nos propres mains, ajoute aussi ce qui reste inutilisé : tu verras que tu as moins d'années que tu n'en comptes.
Tu comprendras que tu meures prématurément. "
Sénèque
Nous voyons que tu es parvenu au point ultime de l'existence humaine, tu portes la marque de la centième année ou plus : allons, rappelle ton âge pour en faire le décompte.
Compte en le soustrayant à ce temps tout ce qu'un créancier, tout ce qu'une maîtresse, tout ce qu'un roi, tout ce qu'un client t'a arraché, tout comme un différend conjugal, la punition des esclaves, les allées et venues par la ville pour remplir des obligations ; ajoute les maladies que nous fabriquons de nos propres mains, ajoute aussi ce qui reste inutilisé : tu verras que tu as moins d'années que tu n'en comptes.
Tu comprendras que tu meures prématurément. "
Sénèque
?... !
- Léo--M
- Messages : 430
- Enregistré le : 19 Avr 2006 22:24
- Localisation : st etienne - bruxelles [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/vendor/twig/twig/lib/Twig/Extension/Core.php on line 1107: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable
"De même que nous traversons des milliers de songes dans cette vie, de même cette vie est l'une des mille vies dans lesquelles nous entrons en venant de cette autre vie, plus réelle et plus vraie, d'où nous venons quand nous entrons dans celle-ci et où nous retournons quand nous mourons.
Notre vie est l'un des songes de cette autre vie, plus réelle, et ainsi de suite jusqu'à l'infini, jusqu'à la dernière vie, la plus vraie de toutes (la vie de Dieu ?)
La naissance et les premières perceptions du monde sont un assoupissement et le plus doux des sommeils; la mort est le réveil. Une mort précoce c'est un homme que l'on a réveillé avant qu'il n'ait assez dormi. La mort d'un vieillard, c'est un homme qui a beaucoup dormi et dont le sommeil est déjà léger : il s'est réveillé de lui-même. Le suicide est un cauchemar pendant lequel tu sais que tu dors, tu tentes de te réveiller, et tu te réveilles."
Tolstoï, sur le karma
Notre vie est l'un des songes de cette autre vie, plus réelle, et ainsi de suite jusqu'à l'infini, jusqu'à la dernière vie, la plus vraie de toutes (la vie de Dieu ?)
La naissance et les premières perceptions du monde sont un assoupissement et le plus doux des sommeils; la mort est le réveil. Une mort précoce c'est un homme que l'on a réveillé avant qu'il n'ait assez dormi. La mort d'un vieillard, c'est un homme qui a beaucoup dormi et dont le sommeil est déjà léger : il s'est réveillé de lui-même. Le suicide est un cauchemar pendant lequel tu sais que tu dors, tu tentes de te réveiller, et tu te réveilles."
Tolstoï, sur le karma
-
- Messages : 621
- Enregistré le : 27 Oct 2005 20:54
- Localisation : LYON [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/vendor/twig/twig/lib/Twig/Extension/Core.php on line 1107: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable
Toujours de Seneque, c'est un extrait qui vient tout droit du site internet de Aaton (le fabricant de caméra grenoblois) :
"Lettres à Lucilius
Oui, c'est cela, mon cher Lucilius, revendique la possession de toi-même. Ton temps, jusqu'à présent, on te le prenait, on te le dérobait, il t'échappait. Récupère-le et prends-en soin. La vérité crois-moi, la voici : notre temps, on nous en arrache une partie, on nous en détourne une autre et le reste nous coule entre les doigts. Pourtant, il est encore plus blâmable de le perdre par négligence. Et, a bien y regarder, l'essentiel de la vie s'écoule à mal faire, une bonne partie à ne rien faire, toute la vie à faire autre chose que ce qu'il faudrait faire.
Tu peux me citer un homme qui accorde du prix au temps, qui reconnaisse la valeur d'une journée, qui comprenne qu'il meurt chaque jour? Car notre erreur, c'est de voir la mort devant nous. Pour l'essentiel, elle est déjà passée. La partie de notre vie qui est derrière nous appartient à la mort.
Fais donc, mon cher Lucilius, ce que tu me dis dans ta lettre : saisis-toi de chaque heure. Ainsi tu seras moins dépendant du lendemain puisque tu te seras emparé du jour présent. On remet la vie à plus tard, pendant ce temps, elle s'en va.
Tout se trouve, Lucilius, hors de notre portée. Seul le temps est à nous. Ce bien fuyant, glissant, c'est la seule chose don't la nature nous ait rendu possesseur : le premier venu nous l'enlève. Et la folie des mortels est sans limite : les plus petits cadeaux, ceux qui ne valent presque rien et qu'on peut facilement remplacer, chacun en reconnaît la dette, alors que personne ne s'estime en rien redevable du temps qu'on lui accorde, c'est-à-dire de la seule chose qu'il ne peut pas nous rendre, fût-il le plus reconnaissant des hommes.
Sénèque, Lettres à Lucilius, 30 XI 0063 "
"Lettres à Lucilius
Oui, c'est cela, mon cher Lucilius, revendique la possession de toi-même. Ton temps, jusqu'à présent, on te le prenait, on te le dérobait, il t'échappait. Récupère-le et prends-en soin. La vérité crois-moi, la voici : notre temps, on nous en arrache une partie, on nous en détourne une autre et le reste nous coule entre les doigts. Pourtant, il est encore plus blâmable de le perdre par négligence. Et, a bien y regarder, l'essentiel de la vie s'écoule à mal faire, une bonne partie à ne rien faire, toute la vie à faire autre chose que ce qu'il faudrait faire.
Tu peux me citer un homme qui accorde du prix au temps, qui reconnaisse la valeur d'une journée, qui comprenne qu'il meurt chaque jour? Car notre erreur, c'est de voir la mort devant nous. Pour l'essentiel, elle est déjà passée. La partie de notre vie qui est derrière nous appartient à la mort.
Fais donc, mon cher Lucilius, ce que tu me dis dans ta lettre : saisis-toi de chaque heure. Ainsi tu seras moins dépendant du lendemain puisque tu te seras emparé du jour présent. On remet la vie à plus tard, pendant ce temps, elle s'en va.
Tout se trouve, Lucilius, hors de notre portée. Seul le temps est à nous. Ce bien fuyant, glissant, c'est la seule chose don't la nature nous ait rendu possesseur : le premier venu nous l'enlève. Et la folie des mortels est sans limite : les plus petits cadeaux, ceux qui ne valent presque rien et qu'on peut facilement remplacer, chacun en reconnaît la dette, alors que personne ne s'estime en rien redevable du temps qu'on lui accorde, c'est-à-dire de la seule chose qu'il ne peut pas nous rendre, fût-il le plus reconnaissant des hommes.
Sénèque, Lettres à Lucilius, 30 XI 0063 "
?... !
-
- Messages : 621
- Enregistré le : 27 Oct 2005 20:54
- Localisation : LYON [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/vendor/twig/twig/lib/Twig/Extension/Core.php on line 1107: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable
Friedrich NIETZSCHE / Humain, trop humain. (1878-1879) / Œuvres I / Robert Laffont - Bouquins
1990
« La lecture des classiques - comme l’accordera tout esprit cultivé - est, telle qu’elle est pratiquée partout,
un procédé monstrueux : elle se fait devant des jeunes gens qui, à aucun égard, ne sont mûrs pour elle, par
des maîtres dont chaque parole, dont souvent l’aspect seul met une couche de poussière sur un bon auteur.
Mais voici où réside l’utilité que d’ordinaire on méconnaît - c’est que ces maîtres parlent la langue abstraite
de la haute culture, lourde et difficile à comprendre, mais qui est une gymnastique supérieure du cerveau ;
c’est que dans leur langage apparaissent continuellement des idées, des expressions, des méthodes, des
allusions que les jeunes gens n’entendent presque jamais dans la conversation de leurs parents et dans
la rue. Quand les écoliers ne feraient qu’entendre, leur intelligence subit bon gré mal gré une formation
préalable à une manière scientifique de concevoir. »
< 266 p.584 >
1990
« La lecture des classiques - comme l’accordera tout esprit cultivé - est, telle qu’elle est pratiquée partout,
un procédé monstrueux : elle se fait devant des jeunes gens qui, à aucun égard, ne sont mûrs pour elle, par
des maîtres dont chaque parole, dont souvent l’aspect seul met une couche de poussière sur un bon auteur.
Mais voici où réside l’utilité que d’ordinaire on méconnaît - c’est que ces maîtres parlent la langue abstraite
de la haute culture, lourde et difficile à comprendre, mais qui est une gymnastique supérieure du cerveau ;
c’est que dans leur langage apparaissent continuellement des idées, des expressions, des méthodes, des
allusions que les jeunes gens n’entendent presque jamais dans la conversation de leurs parents et dans
la rue. Quand les écoliers ne feraient qu’entendre, leur intelligence subit bon gré mal gré une formation
préalable à une manière scientifique de concevoir. »
< 266 p.584 >
?... !
-
- Messages : 268
- Enregistré le : 23 Juin 2007 16:09
- Localisation : lyon pour le moment [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/vendor/twig/twig/lib/Twig/Extension/Core.php on line 1107: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable
5 petites reflexions tirées de Pétrarque dans son recueil " contre la bonne et la mauvaise fortune" à méditer pour la semaine:
" Raison: Les motifs se trouvent toujours, les offenses s'inventent. Sur toutes les fautes, on jette alors le voile de quelque excuse, et cette excuse elle même est une faute. Mais vous faîte du moindre mot échappé par hasard une injure mortelle."
"Joie: je me réjouis de la mort de mon ennemi.
Raison: bientôt un autre fêtera la tienne."
"Joie: j'ai à ma disposition toutes les choses qui me semblent utiles.
Raison: pour les choses matérielles le nécessaire est superflu.
Joie: j'ai veillé à tout et mon avenir est assuré
Raison: tu as bâti un nid à l'espoir le plus fragile et le plus fugace. Avant d'avoir achevé sa croissance, il s'envolera, te laissant le coeur seul et vide; et souvent il périt sans même avoir quitté son lit de plumes."
"Espoir: j'ai de nombreux espoirs
Raison: nombreux espoirs, nombre de vanités."
"Joie: j'ai atteint le sagesse.
Raison: grande chose, si c'est la vraie sagesse, celle qui est indissociable de la vertu. Si tu pouvais montrer que tu possèdes celle-ci, on reconnaîtrait alors que tu as l'autre. Mais pour l'une comme pour l'autre, la réputation est plus facile à obtenir que la chose elle-même.
Joie: j'ai embrassé la sagesse d'un esprit avide.
Raison: autant la soif d'argent et de bien d'autres choses est mauvaise, autant la soif de la sagesse est bonne; mais voyons donc si tu es de taille à posséder un si grand don. Paul n'a t-il pas dit aussi: "je ne compte pas l'avoir saisie". Enfin, un autre grand homme, parlant de lui-même à dieu, disait: "tes yeux verront mes imperfections", c'est cela, le propre du sage, voir son imperfection."
bonne semaine!
____________________
tout ce que je sais, je ne le connais pas
" Raison: Les motifs se trouvent toujours, les offenses s'inventent. Sur toutes les fautes, on jette alors le voile de quelque excuse, et cette excuse elle même est une faute. Mais vous faîte du moindre mot échappé par hasard une injure mortelle."
"Joie: je me réjouis de la mort de mon ennemi.
Raison: bientôt un autre fêtera la tienne."
"Joie: j'ai à ma disposition toutes les choses qui me semblent utiles.
Raison: pour les choses matérielles le nécessaire est superflu.
Joie: j'ai veillé à tout et mon avenir est assuré
Raison: tu as bâti un nid à l'espoir le plus fragile et le plus fugace. Avant d'avoir achevé sa croissance, il s'envolera, te laissant le coeur seul et vide; et souvent il périt sans même avoir quitté son lit de plumes."
"Espoir: j'ai de nombreux espoirs
Raison: nombreux espoirs, nombre de vanités."
"Joie: j'ai atteint le sagesse.
Raison: grande chose, si c'est la vraie sagesse, celle qui est indissociable de la vertu. Si tu pouvais montrer que tu possèdes celle-ci, on reconnaîtrait alors que tu as l'autre. Mais pour l'une comme pour l'autre, la réputation est plus facile à obtenir que la chose elle-même.
Joie: j'ai embrassé la sagesse d'un esprit avide.
Raison: autant la soif d'argent et de bien d'autres choses est mauvaise, autant la soif de la sagesse est bonne; mais voyons donc si tu es de taille à posséder un si grand don. Paul n'a t-il pas dit aussi: "je ne compte pas l'avoir saisie". Enfin, un autre grand homme, parlant de lui-même à dieu, disait: "tes yeux verront mes imperfections", c'est cela, le propre du sage, voir son imperfection."
bonne semaine!
____________________
tout ce que je sais, je ne le connais pas
-
- Messages : 268
- Enregistré le : 23 Juin 2007 16:09
- Localisation : lyon pour le moment [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/vendor/twig/twig/lib/Twig/Extension/Core.php on line 1107: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable
Re: SALON DE LA PENSEE
"Le sage ne dit pas ce qu'il sait et le sot ne sait pas ce qu'il dit."
Confucius.
++
GilbX[/quote]
bonjour,
petite pensée qui m'est advenue ce matin à la rosée suite à des lectures d'avant hier, puisse t-elle apporter, mais elle n'apportera pas.
parfois on trouve la joie dans le simple fait de savoir l'existence d'une chose ou d'un être sans chercher plus qu'à savoir ceci et qu'ainsi on apporte à cette chose la joie d'être en vie d'être utile, tandis que l'on est dans la joie humble de l'autre sans savoir ce que l'on apporté. Parfois on oublie ceci et on souhaite avoir cette chose près de soi en pensant pouvoir peut-être lui apporter, croyance? Puis on revient à la joie première.
Il est comme l'impression que parfois nous sommes des arbres. La ville se trouve déjà en pleine nature, mais s'il est des arbres qui croient soudainement être en pleine ville, ils ne sont plus arbres mais mobiles tangiblement. Ils chutent. Pourtant en pleine ville qu'ils croient ils communiquent avec des arbres de la campagne. N'est-ce pas leur joie? Et savoir qu'ils sont comme tous en pleine campagne et chercher à se relever, à n'être plus mobiles tangiblement. La ville, des maisons espacées telle celles que l'on croit non espacées sont ville et nature humaine. Quand on cherche à apporter par un acte tangible, si on voit cet acte comme apport, il ne faut pas le faire. Mais chercher à souhaiter à apporter sans savoir quoi.
Chaque jour chercher à souhaiter apporter aux autres dont on sait l'existence ou que l'on rencontre,( dont on est heureux de connaître l'existence), le savoir de l'existence d'une "chose" qui peut les rendre gais en en sachant l'existence surtout si c'est la "chose" pour chacun différente dont ils souhaitaient savoir l'existence et cela surtout si ce n'est pas à tous les autres que son souhait d'apport est chaque jour, mais à une personne. Et rester humble, mais vivre la gaité de l'autre, cette gaité que l'on ne saura pas avoir apporter, car on sait pas ce que l'on apporte et si l'on apporte. Mais on sait seulement savoir chercher à voir en toute personne une chose qui apporte et à lui rendre une gaité qui sera pour elle un remerciement et le sentiment d'être utile sur terre, en somme d'être toujours en vie et d'avoir une existence.
"le sage ne dit pas ce qu'il sait et le sot ne sait pas ce qu'il dit"
Confucius
___________________
je ne sais rien du tout. J'ai souvent comme ce jour, envie d'arrêter d'écrire.
Confucius.
++
GilbX[/quote]
bonjour,
petite pensée qui m'est advenue ce matin à la rosée suite à des lectures d'avant hier, puisse t-elle apporter, mais elle n'apportera pas.
parfois on trouve la joie dans le simple fait de savoir l'existence d'une chose ou d'un être sans chercher plus qu'à savoir ceci et qu'ainsi on apporte à cette chose la joie d'être en vie d'être utile, tandis que l'on est dans la joie humble de l'autre sans savoir ce que l'on apporté. Parfois on oublie ceci et on souhaite avoir cette chose près de soi en pensant pouvoir peut-être lui apporter, croyance? Puis on revient à la joie première.
Il est comme l'impression que parfois nous sommes des arbres. La ville se trouve déjà en pleine nature, mais s'il est des arbres qui croient soudainement être en pleine ville, ils ne sont plus arbres mais mobiles tangiblement. Ils chutent. Pourtant en pleine ville qu'ils croient ils communiquent avec des arbres de la campagne. N'est-ce pas leur joie? Et savoir qu'ils sont comme tous en pleine campagne et chercher à se relever, à n'être plus mobiles tangiblement. La ville, des maisons espacées telle celles que l'on croit non espacées sont ville et nature humaine. Quand on cherche à apporter par un acte tangible, si on voit cet acte comme apport, il ne faut pas le faire. Mais chercher à souhaiter à apporter sans savoir quoi.
Chaque jour chercher à souhaiter apporter aux autres dont on sait l'existence ou que l'on rencontre,( dont on est heureux de connaître l'existence), le savoir de l'existence d'une "chose" qui peut les rendre gais en en sachant l'existence surtout si c'est la "chose" pour chacun différente dont ils souhaitaient savoir l'existence et cela surtout si ce n'est pas à tous les autres que son souhait d'apport est chaque jour, mais à une personne. Et rester humble, mais vivre la gaité de l'autre, cette gaité que l'on ne saura pas avoir apporter, car on sait pas ce que l'on apporte et si l'on apporte. Mais on sait seulement savoir chercher à voir en toute personne une chose qui apporte et à lui rendre une gaité qui sera pour elle un remerciement et le sentiment d'être utile sur terre, en somme d'être toujours en vie et d'avoir une existence.
"le sage ne dit pas ce qu'il sait et le sot ne sait pas ce qu'il dit"
Confucius
___________________
je ne sais rien du tout. J'ai souvent comme ce jour, envie d'arrêter d'écrire.
Retourner vers « Café Court non sucré »
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 51 invités