Le Festival du court-métrage de Villeurbanne - Le Journal

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Thorn
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Le Festival du court-métrage de Villeurbanne - Le Journal

Messagepar Thorn » 20 Nov 2006 11:32

Le festival du Court-Métrage de Villeurbanne a donc débuté vendredi dernier. Voici un petit compte rendu des moments auxquels j’ai participé. N’hésitez pas à donner vous aussi votre avis !
Modifié en dernier par Thorn le 23 Nov 2006 16:05, modifié 1 fois.

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Thorn
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Messagepar Thorn » 20 Nov 2006 11:33

Carte blanche à « Trop Court »
Vendredi 17 novembre, 18h30

Le festival du court-métrage de Villeurbanne s’est donc ouvert sur une sélection de la chaîne locale, lyonnaise, TLM.



Même si nous avions déjà presque tous vus ces films sur notre petit écran lors de l’émission « Trop court » animée par Stéphane Cayrol, il était très sympa de voir certains, enfin, sur grand écran.

Au programme, l’on pouvait retenir le maintenant prestigieux « Helicamor », de Grégory C.S., qui ouvrait la séance, mais aussi « Le monde de Nicolas », lauréat du Festival du film 9 Euros 99, largement diffusé sur le net, et « Parade », l’excellent premier film de Aurélien Maury.

HELICAMOR
2002 / fiction / 3’40
Réalisation : Grégory Cervello
Production : Arskinova / A.R.T.S.

TOUT EST DANS LE VENTRE
2004 / fiction / 5’45
Réalisation : Aurélien Clappe
Production : Films d’avril

LE MONDE DE NICOLAS
2005 / fiction / 2’55
Réalisation : Philippe Roman

MON PREMIER FILM
2003 / fiction / 11’20
Réalisation : Steed Cavalieri
Production : McGuffin

FLAMMES
2004 / animation / 6’20
Réalisation : Samuel Miralles

PARADE
2005 / animation / 5’45
Réalisation : Aurélien Maury
Production : Treizième note

CHAITANYA
2006 / fiction / 27’47
Réalisation : Christine Riche
Production : Imaginaires Productions

LA ROUE TRANSFIGUREE
2006 / fiction / 2’08
Réalisation : Grégory Cervello
Production : Arskinova/A.R.T.S.
Modifié en dernier par Thorn le 24 Nov 2006 20:51, modifié 2 fois.

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Messagepar Thorn » 20 Nov 2006 15:52

Soirée d’ouverture – Carte blanche à Alexandre Astier
Vendredi 17 novembre, 20h45

Voici donc le moment tant attendu : l’ouverture du festival.



Comme les autres années, beaucoup de monde à cette ouverture. Discours de bienvenu par le président, Michel Dulac, de l’association « Pour le court-métrage », qui organise l’événement. Cette année, la majeure partie du festival se déroulera au sein du festival le Zola. Si ce sera mieux ou pas ? Je n’en sais rien, on fera le bilan en fin de festival. Le président remercie les partenaires, les élus qui soutiennent l’asso, et met l’accent sur la philosophie même du festival, à laquelle la manifestation souhaite revenir : un cinéma de proximité. Prétexte pour rassurer les réticents aux projections qui ne se dérouleront plus au centre culturel de Villeurbanne, ou réelle volonté de se rapprocher encore du public, le mot d’ordre cette année était la proximité, mais aussi l’innovation.

Oui, cette année, on parle (un peu ?) plus librement de vidéo, on organise une soirée sexpérimentale (projection de films expérimentaux érotiques), et une nuit du court-métrage consacrée uniquement à la Belgique !

L’ambiance est sympa, les discours rapides et clairs, et entre enfin la « star » de la soirée, Alexandre Astier, accompagné par la production et mère d’Alexandre, Joëlle Sevilla.

Le public est aussitôt conquis par un Alexandre en forme, simple, réceptif, et qui présente avec un réel plaisir les films qui a choisi pour constituer sa carte blanche :

PACOTILLE
France / 2002 / fiction / 12’
Réalisation : Eric Jameux
Interprétation : Christophe Giordano, Sophine Quinton

CARLITOPOLIS
France / 2005 / animation / 4’
Réalisation : Luis Nieto
Interprétation : Luis Nieto & la souris Carlito

MUSIQUE POUR UN APPARTEMENT ET SIX BATTEURS
Suède / 2001 / fiction / 10’ / sans dialogue
Réalisation : Stjärne Nilsson & Ola Simonsson
Avec : Johannes Björk, Magnus Börjeson

LE PRINCIPE DU CANAPE
France / 2003 / fiction / 9’30
Réalisation : Samuel Hercule & Mike Guermyet
Interprétation : Benoît Thévenoz, Mike Guermyet, Samuel Hercule

LA REVOLUTION DES CRABES
France / 2004 / animation / 4’40
Réalisation : Arthur de Pins

MON DERNIER ROLE
France / 2006 / fiction / 15’
Réalisation : Olivier Ayache-Vidal
Interprétation : Patrick Chesnais, Jean-Claude Brialy, Nicole Garcia

Dans l’ensemble une bonne projection, mais peut-être (histoire de critiquer un peu) pas très originale, puisque les films proposés avaient déjà été diffusés, et rediffusés dans tous les festivals nationaux et internationaux. Petit clin d’œil aux réalisateur Samuel Hercule et Mike Guermyet du « Principe du Canapé » qui sont issus de la Cordonnerie, à Lyon.

Alexandre souhaitait défendre un court-métrage « qui ne sert à rien », qu’à distraire et donner du plaisir, des films qui n’ont, à la base, pas d’enjeu économique. Des films qui ne servent donc à rien, et qui, du coup, sont très important pour permettre à la création artistique de s’épanouir ailleurs que dans le cadre « économoco-polique » du long-métrage et de la série TV.

Après la séance, l’échange de questions/réponses à été plutôt intéressant. Bien-sûr, la série Kaamelot a remporté le plus de suffrage auprès de l’auditoire. Alexandre nous a donc confié que 7 saisons étaient pour le moment prévues, et qu’une trilogie de long métrages sur le thème de la série était en développement. Mais à l’heure actuelle, rien de précis. La bande dessinée tirée de la série devrait véritablement correspondre à l’esprit de Kaamelot puisqu’Astier avait exigé de ne pas créer une pâle retranscription des épisodes, mais une véritable histoire médiévale dans le monde de Kaamelot. Et c’est Alexandre qui est au commande du scénario !

La conversation avec le réalisateur a aussi pas mal tourné autour des relations qu’entretenaient les jeunes auteurs et les producteurs, et de l’art de la comédie que défend Alexandre.

Pas de langue de bois, que du franc parlé avec la volonté de faire passer ce message : rester sois-même, et ne pas hésiter de s’affirmer en disant « non » aux producteurs inquiets et frileux. Peut être un peu facile pour Alexandre d’affirmer cette théorie lorsqu’on est à son niveau de notoriété et que les producteurs ne peuvent rien lui refuser. Mais c’est aussi peut être grâce à cette théorie, qu’il a toujours appliqué, qu’il en est arrivé là. A méditer donc…

L’art de la comédie est cher aux yeux d’Alexandre Astier. Forcer de constater qu’en France cet art n’a pas la considération qu’il mérite contrairement à l’Angleterre, par exemple, où il est considéré comme un véritable exercice, très délicat, accessible qu’aux meilleurs réalisateur. On pardonne plus un drame loupé, qu’une comédie ratée. Dommage !

La soirée s’est terminée à café l’« Entre-Parenthèse », où les organisateurs nous offraient le pot. C’était l’occasion d’échanger plus simplement avec Alexandre Astier, mais aussi Franck Pitiot (Perceval) et Jean-Christophe Hembert (Karadoc).

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Messagepar Thorn » 20 Nov 2006 17:23

Nuit du Court-Métrage
Vendredi 18 novembre, 20h45

La nuit du court-métrage est réellement l’un des moments incontournables du festival de Villeurbanne.

Contrairement aux autres années, une thématique à été choisie pour sélectionner les films qui constitueront la nuit : les films belges.

20h20. J’arrive devant le Zola. Une file d’attente déjà longue patiente devant le Cinéma. Il pleut, il fait froid, je rumine. A 20h45, les portes s’ouvrent pour faire rentrer les invités d’un côtés, les… non-invités d’un autre, histoire de fluidifier l’accès à la salle de projection.

La salle se remplie très vite et l’ambiance est plutôt très sympa. A l’entrée on vous distribue des sac plastiques offerts pas les partenaires locaux. A l’intérieur, l’on peut y trouver des boissons énergétiques (pour tenir toutes la nuit), des bons gratuits pour aller siffler quelques bières, prendre un café à l’« Entre-Péranthèse », le bar situé un peu plus loin. On trouve aussi quelques documents sur la soirée avec, notamment, une grille d’évaluation pour les films. Et oui, cette année, le public va désigner les meilleurs films de la soirée ! Plutôt sympa !

Les notes sont attribuées de 0 à 4.

21h00. Le maître de cérémonie de la soirée n’est autre que Laurent Hugues, certainement sur-dopé pour tenir toute la nuit, mais aussi tout le festival !

Le public est chaud, Laurent est chaud, moi j’au chaud (j’ai une superbe voisine !), la lumière s’éteint, le premier programme débute.

LE TRIEUR
1992 / fiction / 10’24
Réalisation : Philippe Boon & Laurent Brandenbourger
Avec : Stéphane Stubbe, Carry Goossens
Dans un pays sans nom, dans une usine sans âge, un homme trie des petits pois.
Ma Note : 3 - Original et drôle



BOB LE DEPLORABLE
1993 / fiction / 19’
Réalisation : Frédéric Fonteyne
Avec : Hélène Gailly, Marie-Rose Rolland, Bernard Sens
Je m’appelle Robert Houyoux, mais tout le monde m’appelle Bob. Bob le déplorable. Une fois, j’ai fait quelque chose dans ma vie.
Ma Note : 3 - Drôle et touchant à la fois, que du plaisir !

FLATLIFE
2004 / animation / 11’
Réalisation : Jonas Geirnaert
Accrocher un tableau au mur, construire un château de cartes, faire la lessive, regarder la télévision : des actes on ne peut plus innocents et inoffensifs de la vie quotidienne de quatre individus qui, comble de malchance, sont voisins.
Ma Note : 3 - Une animation comme on les aime ! A noter les excellents bruitages

ANTON WEBERN
1991 / fiction / 26’
Réalisation : Thierry Knauff
Avec : Pierre Goldé, Alain Bibet, Daniel Lipnik
Une évocation de la vie et de l’œuvre du compositeur Anton Webern. La poésie comme une façon de vivre.
Ma Note : 3 - 26 minutes de sensations

WALKING ON THE WILD SIDE
2000 / fiction / 13’
Réalisation : Dominique Abel & Fiona Gordon
Avec : Dominique Abel & Fiona Gordon
Un malentendu entre un célibataire timide et une grande rousse dans le quartier nord de Bruxelles, là où les femmes et leurs charmes sont à vendre…
Ma Note : 2 - Mignon et sans prétention

CHAMBRE FROIDE
2000 / fiction / 27’
Réalisation : Olivier Masset-Depasse
Avec : Anne Coesens, Francine Blistin
Rita, 26 ans, et sa mère Nicole, 55 ans, tiennent une modeste boucherie familiale au bord de la faillite. Depuis la mort de Léo, il y a dix ans, Nicole vit dans l’ombre de son mari décédé. Rita désire vivre. Nicole préfère sombrer.
Ma Note : 2 - à noter l'excellente interprétation des deux comédiennes principales

Je ne fais que des critiques très courtes qui n’engagent que moi. Je suis ouvert bien-sûr à toutes réaction et même à en développer certaine si demande il y a. En tout cas, la qualité de ce premier programme est un réel plaisir pour les sens, et il me tarde déjà de passer au second programme. On peux noté qu’il est assez rare de regardé une projection sans trouver de film mauvais, et bien là, il n’y avait que du bon ! Chapeau pour la sélection. J’espère que la qualité va durer jusqu’au bout !

Entre temps, la lumière revient, et l’on se dirige tous prendre un café. Nous avons une demie-heure devant nous, ce qui nous permet d’échanger sur les films et de comparer les notes que nous attribués à chacune des œuvres.



Après quelques papotages, nous retournons dans la salle, où Laurent nous attend, micro en main, près à distribuer des cadeaux offerts par les partenaires. Il s’en suit alors un magnifique lancer de cadeau pour ceux qui font le plus de bruit, dans un chaos que l’on ne retrouve que durant ces longue nuit cinématographiques.

Le second programme débute donc.

LA CHANSON-CHANSON
2002 / fiction / 19’50
Réalisation : Xavier Diskeuve
Avec : Nicolas Buysse, Nicolas Colchat, François Maniquet
Walter, obscur chanteur wallon, va enfin passer à la télé. Ce sera à « Chanson-Chanson », la célèbre émission tremplin de France Télévision. Son problème : se rendre à Paris.
Ma note : 2 – Comédie sympathique. On s’attend à la chute.

MON PAPA D’AMERIQUE
1993 / fiction / 10’
Réalisation : Daniel Hiquet
Avec : Emmanuel Bonmariage, Gaëlle Hiquet
Pour certains, le débarquement américain de 1945 laissera un souvenir libérateur. Pour d’autres, le souvenir porte l’empreinte indélébile d’un enfant. Sur un gâteau, six bougies illuminent le visage de cet enfant qui questionne. Troublée, la maman dévoile « sa vérité ».
Ma note : 0 – Faussement poétique, on tire sur toutes les ficelles pour déccrocher une larmes, mais d’ennuie ! A noté la musique monstrueuse !



L’HOMME ANIMAL – LE PINGOUIN
1996 / documentaire / 28’
Réalisation : Jean-Marc Vervoort
Avec : Alfred David, Tony Pauwels
Il marche comme un pingouin, il se prend pour un pingouin… Portrait d’un homme étrange, le pingouin.
Ma note : 4 – Magnifique, poétique, drôle, burlesque, touchant ! J’adore !

LE PENDULE DE MADAME FOUCAULT
1994 / fiction / 11’
Réalisation : Jean-Marc Vervoort
Avec : Alfred David, Marie-Josée Megank
Le pendule oscille de gauche à droite, ponctuant la mécanique bien huilée de la vie de madame Foucault et de son mari soumis. Mais un jour, quelqu’un va faire irruption chez eux et casser le rythme…
Ma note : 1 – Malgré l’originalité de la réalisation, ça ne décolle vraiment jamais

PIC PIC ANDRE SHOW II
1998 / animation / 11’30
Réalisation : Stéphane Aubier & Vincent Patar
Un auto-stoppeur nommé Tony Manège donne du fil à retordre à Pic Pic… Cowboy décide de ressusciter André le mauvais cheval… plus surprises !
Ma note : 2- Seond épisodes des aventures de Pic Pic le cochon magique et André le mauvais cheval, peut être sans réelle surprise

TRAVELLINCKX
1999 / fiction / 17’
Réalisation : Bouli Lanners
Avec : Didier Toupy
Didier, 39 ans, hypocondriaque et dépressif est persuadé qu’il va mourir d’un moment à l’autre. Dans un espoir de réconciliation avec son père, il décide de se faire filmer sur les routes de Wallonie, le jour de l’évasion de Marc Dutroux, ennemi public numéro un…
Ma note : 0 – Bonne idée de départ, mais interprétation mauvaise et réalisation plate

MATIN CALME
2004 / fiction / 13’30
Réalisation : Annick Ghijzelings
Avec : Catherine Montondo, Jan Decleir
Les choses qui se disent quand il ne reste rien à se dire…
Ma note : 2 – Belle interprétation mais la réalisation reste sans inventivité

Le programme se termine, moins bon que le précédent. Mince ! Bon, ce n’est pas très grave, dans l’ensemble, cela continue d’être bon. Ils sont fort quand même ces belges ! En même temps, je reconnais parmi ces films pas mal de courts déjà primés dans d’autres festivals, et même à Villeurbanne les années précédentes.

J’ai un petit coup de barre. Bon, une saucisse-frite, un Coca Black (j’en ai jamais autant bu que durant cette soirée !) et me voilà repartit pour la nuit !



Retour dans la salle. Retour de Laurent, avec de nouveaux cadeaux. Je tiens à dire que je n’en n’ai pas eu un ! Mais bon, en même temps, je ne suis pas venu pour cela. La seconde projection sera un peu différente que celle annoncée puisque, pour cause d’arrivage de galette, l’un des films ne sera pas projeté. « Stikker Bob » de Lars Damiseaux n’arrivera jamais à Villeurbanne, bloqué en Belgique. Mais pour le remplacer, le festival propose aller « Kwizz », déjà en compétition officielle.

Que commence le troisième programme.

MON COUSIN JACQUES
2004 / fiction / 28’
Réalisation : Xavier Diskeuve
Avec : Nicolas Buysse, François Maniquet
Garçon de ferme taciturne et au service de tous, Jacques décide de s’émanciper et de trouver l’âme sœur.
Ma note : 2 – Suite de la « Chance Chanson » mieux réussi et plus originale.



PANIQUE AU VILLAGE :LES VOLEURS DE CARTE
2002 / animation / 5’
Réalisation : Stéphane Aubier & Vincent Patar
Panique au Village est une série d’animation belge née des aventures du Pic Pic André Show. Elle nous raconte celles de Cowboy, Indien, Cheval et leurs amis, en mettant en scène des scénarios complètement délirants.
Ma note : 3 – Si la il n’y a pas de rythme et d’originalité, j’y comprend rien!

SURVEILLER LES TORTUES
1998 / fiction / 19’30
Réalisation : Inès Rabadan
Avec : Arno Intjens, Brigitte Dedry
Esther et André se font licencier d’une usine de poisson surgelé. On leur propose de passer quelques jours de vacances dans une somptueuse villa. Des vacances ? C’est en tous cas ce que les tortues vont leur inspirer.
Ma note : 1 – Bonne idée de départ mais pas du tout exploitée

POINT DE FUITE
1987 / fiction / 10’
Réalisation : Olivier Smolders
Avec : Catherine Aymerie
Une jeune prof est victime d’une méchante plaisanterie. Lorsqu’elle entre dans la classe, tous les élèves sont nus, debout à côté de leurs bancs. Les vêtements sont en tas sur l’estrade.
Ma note : 1 – On ne sait pas trop où l’on va et l’intérêt de la démonstration, la prof est jolie !

COMPTINE
2001 / fiction / 17’
Réalisation : Damien Chemin
Avec : Bénédicte Vanderreydt, Mireille Morren
Comptine, n.f. : chanson que chantent les enfants pour désigner celui qui devra sortir du jeu ou courir après les autres.
Ma note : Je ne m’en souvient pas ! Il n’a pas du me marquer.

KWIZ
2006 / fiction / 5’
Réalisation : Renaud Callebaut
Interprétation : Zoalina Demeulemeester, Georgette Stulens
Armées de téléphones portables, deux femmes d’âge respectable se livrent à un impitoyable test de connaissance. Pour ne pas perdre la face, jusqu’où iront-elles ?
Ma note : 3 – Vif, court, drôle

NICKY THE STRIPPER
1995 / fiction / 7’
Réalisation : Marco Laguna
Avec : Nicky, Georges Beguin, Jean-Claude Doppée
Dans un petit cabaret, une strip-teaseuse, à la fois tigresse et dompteuse, fait face à quatre hommes. Un chien observe le cirque de ce monde étrange.
Attention, la violence de certaines scènes peut heurter la sensibilité de certains spectateurs !!!
Ma note : 0- C’est quoi ça ?

Petit commentaire concernant le dernier film, « Nicky the stripper », que j’ai trouvé franchement mauvais. A la fin du film, on s’est un peu tous regardé pour se demander ce qu’il faisait dans la compétition. Effectivement, la fille qui s’y déshabille, Nicky, est plutôt pas mal, mais si on l’enlève, il ne reste rien ! Dommage ! Surtout que le festival à hésiter à le passer car il ne possédait qu’une copie DVD. Dommage, cela abîmait le programme qui, du coup, s’est révéler mieux que le second.



Dernier tours à la pause café qui tue pour se replonger dans la salle obscure. Laurent, malgré son visage blanc de fatigue, a toujours la pêche. En général, la moitié de la salle s’est déjà vidée à cette heure tardive, 4 heures du mat’. Et là non. L’ambiance est toujours au rendez-vous. J’ai croisé les doigts toutes la soirée pour que ma jolie voisine s’assoupisse sur mon épaule, mais du coup, comme les programmes sont bons, elle reste éveillée ! On n’est pas fatigué, et le programme qui s’annonce semble intéressant. J’ai déjà repéré deux films projetés lors du carte blanche à Jackie Berroyer il y a quelques années, et l’homme à du goût !

Comme pour la projection précédente, un film ne répond pas à l’appel, je crois pour la même raison. Il s’agit de Black XXX-Mas, de Pieter Van Hees.

Donc, en avant pour le dernier programme de la nuit :

QUELQUE CHOSE EN « O »
2006 / fiction / 14’
Réalisation : Marc Schaus
Avec : Fabrice Rodriguez, Sophie Descamps
La fin des vacances. Fabrice, sa femme et sa fille, encore bébé, rentrent en voiture par de petites routes bucoliques d’arrière pays. Tout va bien jusqu’à ce que Fabrice se rende compte d’une chose : il ne parvient pas à revenir sur le prénom de sa fille. D’autant plus gênant qu’à l’arrière de la voiture, la petite grandit à vue d’œil.
Ma note : 1 – Très bonne idée, mais qui est très mal exploitée, et du coup, on reste sur sa faim

MUNO
2001 / fiction / 21’
Réalisation : Bouli Lanners
Avec : Philippe Grand’Henry, Michaël Abiteboul, Didier Toupy
A Muno, un jeune Africain a été agressé et se retrouve dans un état critique à l’hôpital. Profitant de ce fait, Raphaël, stagiaire à la radio, revient dans son pays natal pour y dresser le portrait d’une communauté provinciale face au racisme.
Ma note : 2 – Belle démonstration sur les non-dits et l’étroitesse d’esprit des gens, bon film

QUAND ON EST AMOUREUX C’EST MERVEILLEUX
1999 / fiction / 23’
Réalisation : Fabrice du Welz
Avec : Edith Lemerdy , Philippe Résimont, Jackie Berroyer , Jean-Luc Couchard , Noël Godin
Lara, une femme abîmée de corps et d’esprit, vit seule. Pour ses 39 ans, elle se réserve une surprise : Joe, un strip-teaseur. Elle pense avoir trouvé en lui le grand amour et, quand il veut partir, elle l’en empêche.
Ma note : 4 – Méchant, marrant, cynique, caustique, dégueulasse, énorme !



LA TELEVISION
2000 / fiction / 12’
Réalisation : Marc-Olivier Picron
Avec : Jackie Berroyer, Francine Blistin
Le soir d’un Nouvel An, Hippolyte ramène une nouvelle télévision qui refuse de s’éteindre. Tour à tour charmeuse, moqueuse, cruelle, la télévision se jouera de notre héros de manière surprenante.
Ma note : 3 – Un vrai court-métrage à chute avec une belle réalisation

TOUS A TABLE
2000 / fiction / 30’
Réalisation : Ursula Meier
Avec : Bernard Sens, Magali Pinglaut, Bernard Breuse
Des amis se retrouvent à un dîner d’anniversaire. C’est la fin du repas. L’ambiance est très animée : on chante, on boit, on s’étreint, on se raconte des blagues… C’est alors qu’une devinette est posée. Pas question de quitter la table !
Ma note : 3 – Très bonne réalisation, dommage que parfois certaine idées sont mal amenées

Dommage d’avoir programmé ce dernier film, long et subtile, « Tous à table », à la fin de la nuit, là où l’encéphalogramme est le plus plat.

La nuit s’achève donc et l’ensemble de l’assistance semble satisfaite de sa soirée. Pour ma part, c’est la première nuit à laquelle je participe et où mon taux de satisfaction est si haut. Bien sûr, la qualité des films y est pour quelque chose, mais pas seulement. Il faut aussi saluer la qualité de projection, l’accueil du public et la bonne ambiance crée par les organisateurs.

Donc rendez-vous à l’année prochaine pour faire encore mieux ! Et j’espère que j’y croiserai plus de courts-métragistes qui, à mon goûts, n’étaient pas nombreux et délaissent des rendez-vous aussi important que ceux-ci. Je trouve cela vraiment dommage. Quoi que l’on en aurait pas fait rentrer beaucoup plus dans la salle qui était déjà bien pleine !

En sortant, je croise Laurent, dont le regard déchiqueté me laisse entrevoir qu’il ne s’est peut être pas encore rendu-compte du succès de la nuit qu’il vient d’organiser.

Encore bravo l’équipe !
Modifié en dernier par Thorn le 23 Nov 2006 14:01, modifié 1 fois.

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Messagepar Thorn » 22 Nov 2006 22:19

Sexepérimental
Mardi 21 novembre, 20h30

Tout est dans le titre !

En lisant le programme, je ne savais pas trop ce que c’était. Mais tout ce que je savais, c’est que je devais impérativement y aller !

Première difficulté : trouvé quelqu’un qui vienne à la projection.

Second difficulté : trouver quelqu’un qui reste jusqu’au bout de la projection.

Dernière difficulté : Trouver quelqu’un qui vienne à la projection, qui reste jusqu’au bout, et qui m’accompagne !!!

Autant dire que l’affaire n’était pas gagnée… Mais bon, j’ai décider d’user de mon charme légendaire. Pour tout dire, j’ai appelé une copine qui avait que ça à faire ce soir là et qui voulait bien faire dans le social en m’accompagnant ! C’est vrai qu’il est difficile de conjuguer sexe et film expérimental pour proposer une soirée sympa à une copine. J’ai de la chance, j’ai de très gentilles copines ! (N.B. : aucun numéro contact ne sera fourni à la fin de cet article).

20h20. J’arrive devant le Zola. Il y a pas mal de monde. Je croise quelques collègues qui sont déjà là et qui me lance un large sourire en voyant que je suis accompagné. Tsss ! On va voir du cinéma, pas du porno ! Ignares !

Il est vrai que le public se compose, ce soir là, en quatre catégories :

- Ceux qui viennent voir du bon film de c… ! (catégorie la plus faible).

- Ceux qui ne savent pas ce qu’ils vont voir (ils vont en avoir pour leur agent !).

- Ceux qui, comme moi, s’attend à voir des filmes plutôt barrés et qui veulent vivre une expérience visuelle.

- Ceux qui savent tout à fait ce qu’il va se passer d’ici dix minutes dans la salle noir. Les connaisseurs (en gros celui qui va nous présenter les films, et… Heu… Je vois pas qui d’autres !).

Nous nous installons. Rapide présentation par Julien Rongier qui à constitué la programmation, et c’est partit ! Celui-ci va nous accompagné durant toute la projection.



La lumière s’éteints, le premier film commence : « The Color of love ». Pour résumer (pas dans l’intention mais dans l’image), deux femmes font l’amour avec le cadavre d’un homme, sur un tango. Non bien-sûr exposé comme ça, cela peut paraître un peu… Brut. Mais quand, ensuite, on vous explique ce que l’auteur a voulu dire c’est beaucoup plus limpide dans le message qui est passé.

En fait, il est vraiment très difficile de résumer des courts-métrages expérimentaux tant il se passe de chose à l’écran, à l’image, au son, au montage, etc. De plus, l’interprétation étant vraiment sujette à beaucoup de paramètre, je préfère ne pas trop m’étendre sur tous les films que j’ai vu et simplement les cité pour permettre aux curieux de gratter un peu pour les visionner.


THE COLOR OF LOVE
1994 / 16 mm / Couleur / 10’
Réalisation : Peggy Ahwesh

CLAIMING TERRITORY
1993 / 16 mm / N&B / 3’35
Réalisation : Louise Crawford

BLUE MOVIE
1994 / 16 mm / Couleur / 5’
Réalisation : Mark Street

ONAN
1964 / 16 mm / N&B / 7’
Réalisation : Takahiko Iimura

MAKING MAPS
1999-2001 / 16 mm / Couleur / 19’
Réalisation : Tony Wu

PERMANENT WAVE
1966 / 16 mm / Couleur / 3’
Réalisation : Anita Tacher

ME,SHOWER,ROTTERDAM
1991 / 16 mm / N&B / 3’
Réalisation : Anja Czioska

CONNY BATHING 8TH MONTH PREGNANT
1997 / 16 mm / N&B / 3
Réalisation : Anja Czioska

BLICKLUST
1992 / 16 mm / N&B / 18’
Réalisation : Dietmar Brehm

SEXE THYM
1994 / 16 mm / Couleur / 45’’
Réalisation : Nathalie Harran

Ce qu’il y a de très intéressant, et même de drôle, c’est de voir la réaction de gens qui regarde les films. Au début, gênés par ce qu’ils voient à l’écran, ils sont très vite dégoûtés par la force des images. Si l’on analyse bien ces images justement, il ne s’y passe pas grand chose. Mais le montage amène un certain malaise qui arrive vite à bout des moins endurants. Dès le premier film, ceux-ci sortent de la salle.

Et oui. Il ne s’agit pas de porno ce soir, mais bien de films expérimentaux qui souhaitent susciter des émotions. Et là, ce n’est pas de l’excitation, mais plutôt une émotion malsaine ou se mêlent dégoût, étouffement, incompréhension et inquiétude. Oui, la peur de l’image qui risque de surgir à tout moment et de nous surprendre pour nous enfoncer encore plus dans cette émotion épaisse et gluante.

Le première film s’achève. Un malaise ambiant s’installe. Quelques personnes profitent pour sortir. Le second court-métrage commence déjà. On est inquiet parce qu’on ne sais pas ce qu’il nous attend.

Mon accompagnatrice (je ne parle plus de « copine » puisqu’à ce moment notre amitié n’est qu’un vieux souvenir) se pose déjà la question : « Combien de temps vais-je tenir ? ».

Moi, perso ça va. Au contraire, j’apprécie. Bon, j’avoue je n’ai strictement rien pigé à ce qui se passait sur l’écran. J’attend donc avec impatience l’intervention de l’animateur pour nous expliquer ce qu’on a vu et répondre à la question « pourquoi ? ». Pour certain il y répond, pour d’autres non. Cela dépend vraiment de la manière dont nous avons appréhendé les films que nous avons vu. Pour ma part, j’intègre bien les explications ! (je suis modeste, je sais !)

Le second film débute donc, beaucoup plus soft. Le public se détend un peu. Il y a ceux qui se remettent à sourire, ceux qui tentent désespérément de comprendre et ceux qui s’ennuient ferme. Oui, parce qu’il faut le savoir. Les films expérimentaux, si on ne comprend pas tout, on est vite largué ! Alors il reste deux possibilités : ou l’on se laisse porter par les images et l’on ressent ce que l’auteur à voulu faire passer comme émotion ou… On s’ennuie à crever. Pour ma part, j’ai choisi le première option.



Quatre films s’enchaînent donc jusqu’à la pause où les lumière remontent. Julien nous commentent les films. Je ne vais pas servir les commentaires parce que, pour être honnête, je ne m’en souviens plus. Mais lorsqu’il expliquait le pourquoi du comment de ces œuvres, tout devenait limpide et la violence de certaines images se justifiaient presque. Attention, je parle pour moi. Pas forcément pour ma copine (oui, j’utilise de nouveau le mot « copine » parce que les films qui ont suivi le premier étaient bien plus soft, j’ai donc réussi à calmer le jeux !).

Sans rire, c’est vraiment incroyable et presque jubilatoire de voir à quel point, si des images sont maniées avec talent, l’on peut toucher les gens et les faire réagir. Les questions se manquaient pas lors de l’échanges avec Julien et les lumières qui nous apportait nous permettaient d’apprécier, oui, j’ai bien dis « apprécier », les films.

Puis, la lumière est retombé et la projection à continuer.

Ce soir, nous avions une programmation très intéressante. Chaque film auraient mérité un petit préambule explicatif de la part de notre programmateur. Cela nous aurait permis de mieux apprécier ce que l’on voyait, et ainsi de vraiment rentrer dans certains court-métrages qui auraient mériter plus notre attention.

En tout cas, la projection était de choix et il faut saluer la volonté de programmer ces films et de les soutenir. Bravo !

Une petite affection pour Anja Czioska pour son travail que je trouve vraiment beau et intelligent. Et j’invite fortement les intéressés à voir «Bleue Movie » de Mark Street que je ne connaissait pas et qui est vraiment très bon (avec un petit explicatif en amont du film).

Fin de projection. Quelques questions sont lancées à Julien. Tout le monde est encore sous le choc des émotions qu’il a vécu ce soir. J’englobe même ceux qui ce sont ennuyé car même l’ennuie est parfois un sentiment qui peut être recherche par les auteurs et qui a une signification.

Ma copine ne regrette pas sa soirée du coup. Elle a appris de nouvelles choses, une autre façon de voir, de percevoir. Il n’existe pas qu’un cinéma narratif et classique. On peut éprouver des émotions sans qu’il y ai besoin que le héros meurt ou qu’il embrasse la princesse. Il demeure une autre palette de sentiments que seul le cinéma expérimental provoque et utilise. On peu adorer ou détester. Mais je pense qu’il faut tenter l’expérience au moins une fois, et apprendre…

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Thorn
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Messagepar Thorn » 23 Nov 2006 16:01

9h55. Où est-ce que j’ai mis mon café ? Mince… Je suis pas du matin. Mais alors pas du tout… Bon, le stand est prêt, les participants sont presque tous arrivés. Je suis plutôt content de notre stand. Je cherche du regard Laurent pour m’apporter un nouveau café (oui je sais, j’abuse !). De toutes façons, je ne le vois pas. Je vais me le chercher tout seul ! La vie est dure…

10h00. Le forum des métiers ouvre ses portes. Cette année, il y a beaucoup de stands, et les professionnels qui les tiennent sont vraiment très intéressants. Pour notre part, nous sommes deux à tenir le stand de l’Institut. Gaël et moi.



Après quelques échanges avec le public et quelques cafés, je décide d’abandonner lâchement mon compagnon de stand (en même temps, je me suis tapé, tout seul, tout le montage de notre stand !), pour aller me balader au milieu des autres exposants et voir un peu qui est présent ce matin.

Autour de nous sont installés Cinéda (Bureau du Cinéma Drôme/Ardèche), représenté par Corinne Destombes, Le Défi Jeune, représenté par Stéphane Dumas, la DRAC Rhône-Alpes, représenté par Roger SICAUD, mais aussi l’ACRIRA et le GRAC. Du beau monde quoi !

Si je m’avance un peu, j’arrive devant celui que l’on ne présente plus, Monsieur Court-Métrage du CNC : Morad Karthobi. Lui aussi est venu, et c’est très sympa.

Je m’enfonce donc au milieu du public qui est essentiellement composé d’étudiant (te ?)…

Ce n’est pas la première fois que je participe au forum des métiers et franchement, cette année, il y a des intervenants de choix. Bon, c’est vrai que l’Institut y est pour quelque chose, puisque nous avons co-organisé ce forum (pardon pour l’auto-promo !).

Je suis aussitôt surpris par la longue file d’attente qui se presse devant un stand situé à l’opposé du notre. Je bouscule un peu la foule pour me frayer un passage jusqu’au « tenancier » du stand et je découvre, curieux, le réalisateur Grégory Cervello répondant aux questions d’une petite vingtaine de personnes (je ne compte pas celles qui sont restées dans la file d’attente !). Un discours sobre et intelligent, comme à son habitude, et un recul sur son parcours qui forcément provoque l’enthousiasme du public et qui ne lui laisse plus une seconde pour souffler !…

Je décide de me diriger vers d’autres exposants et j’y croise avec plaisir différents professionnels dont la carrière ne laisse planer aucun doute sur leur légitimité à intervenir dans le forum : le célèbre photographe de plateau Pascal Chantier, Jean-Pierre Lagrange, Producteur (Net Cast Productions), Gilbert Plicque de l’UP France 3 Lyon, par exemple, ou encore le comédien Yannick Laurent.

Pascal Chantier, photographe de plateau

Les organismes de formations sont aussi de la partie : on peut ainsi retrouver les représentants et responsable des écoles d’audiovisuelle comme l’ARFIS ou le BTS de Villefontaine. Myriade, école de comédien, est là aussi.

A l’autre bout de la salle j’aperçois Thomas Bouillon le responsable du Festival Francophone de Vaulx-en-Velin, Marc Ferrieux qui organise le Cinéma Nouvelle Génération et Sébastien Morel du Festival Atout Court à Décine.

Bon, j’en oublie certainement, mais il faut préciser que lors de mon périple au milieu des exposants, Gaël m’envoie pas mal de regards pour lui venir en aide. A chaque instant il manque de plier sous le flux ininterrompu du public qui l’interroge. Il a besoin de moi, et tel un prince, je viens à sa rescousse !



12h50. Les trois heures consacrées au forum s’écoulent rapidement. Beaucoup de curieux, d’étudiant, mais bizarrement pas énormément de courts-métragistes sortis des écoles. C’est étrange je trouve. Lors de nos rencontres multiples, nous discutons beaucoup des difficultés qu’ils ont à travailler, à vivre de leur métier, à monter leurs projets. Aujourd’hui, c’est l’occasion de « suçailler » les cerveaux pour récupérer un maximum de conseils de professionnels qui ont réussi à vivre de leur métier, à monter leurs films et pourtant, pratiquement pas de court-métragistes… Cherchez l’erreur…

13h10. Fin du forum. Quelques exposants comme Guillaume Dorson (post production) ou Nicolas Bideau (scénario) font un peu de rabe en donnant les dernières réponses aux questions du public.

Moi je suis déjà au bar. Je cherche du regard un café, je suis en décomposition. Mine de rien, répondre trois heures continues à une centaine de personnes, ça vide ! Surtout que j’ai bien l’impression que je vais me retaper le démontage du stand !

Ce fût une très bonne matinée, mais fatigante. En effet, conseiller des jeunes sur leur orientation professionnelle ou discuter avec des courts-métragistes et réfléchir à leurs problématiques, c’est une responsabilité importante. On n’a pas le droit de se tromper. Il est donc interdit de faillir et de relâcher son attention. C’est vidant, mais enrichissant !



L’ensemble des exposants est plutôt satisfait de sa matinée, le public aussi, mission accomplie ! A refaire l’année prochaine !

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Thorn
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Messagepar Thorn » 24 Nov 2006 20:45

Un petit docu vidéo sur la soirée "SEXEPERIMENTAL" sur ce lien :

viewtopic.php?t=825

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Messagepar fabry » 28 Nov 2006 12:16

un petit palmares en ligne ??

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Messagepar Thorn » 28 Nov 2006 12:21

Oui, ça arrive ! Je n'ai pas eu le temps de faire le compte rendu de la soirée de cloture ! Mais elle arrive ! 8)

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Messagepar fabry » 28 Nov 2006 12:22

:D merci !! :wink:

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Messagepar Moa » 29 Nov 2006 11:51

Voici le palmarès : :wink:

Section : Compétition européenne

Prix du public européen : Bawke de Hisham Zaman

Prix de la liberté : Nœuds papillon de rigueur pour têtes carrées (Fliegenpflicht für Quadratköpfe) de Stephan-Flint Müller

Prix G.R.A.C. de l'Europe : Hibernation de John Williams


Section : Compétition générale

Grand prix : La guerra de Luiso Berdejo / Jorge C.Dorado

Prix du Conseil Général du meilleur scénario : Le mammouth Pobalski de Jacques Mitsch

Prix de la région Rhône-Alpes : Bonne nuit Malik de Bruno Danan

Prix du public : Bonne nuit Malik de Bruno Danan

Prix Mozaic de l'innovation : Le Moindre souffle de Guillaume André

Prix des étudiants de l'INSA : Sortie de clown de Nabil Ben Yadir

Prix Fuji de la meilleure réalisation : Les poings serrés de Franck Morand


Section : Compétition numérique 2D/3D

Prix de la meilleure création "128 Meg@ d'art" : Même en rêve de Alice Taylor

Prix Arte : Le marchand de sable de Cyril Drevon / Nelly Durieux et Amel El Kamel

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Messagepar Pierroh » 29 Nov 2006 18:07

très sincèrement... j'veux pas jouer les rabats-joie... mais une compétition de courts métrages où on sépare l'animation de la prise de vue réelle, c'est déjà une belle connerie !

ensuite, je vois que l'animation a été représenté par des films 1000 fois vus et revus dans les programmes... je m'aperçois donc, qu'un gros travail reste encore à fournir pour l'éducation à l'image animée dans cette région !!!

pas de trace non plus au forum d'après votre compte-rendu... et c'est pas faute de m'agiter...

dans une région, où nous avons 2 des 6 plus grandes écoles de france... bravo !

petit soupir du soir...

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Thorn
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Messagepar Thorn » 15 Déc 2006 13:24

Je trouve que c'est un peu facile de critiquer la région et son "éducation à l'image". Certes, il y a encore du travail à faire, mais ça avance.

---

Juste pour infos :

Pour préparer le forum des métiers, à ma connaissance, "La Poudrière", "Les Gobelins" et l'école "Supcréa" ont été contacté pour représenter les formations en animation. Malheureusement, malgré leur volonté de participer au forum, elles n'ont pu être disponibles ce jour. Ce n'est que partie remise !

De plus, pour représenter la production de films par des structures professionnelles, seules les sociétés de productions ont été contactées, à défauts des associations de création. Les sociétés de productions de films d'animation n'ont pu être présentes ce jour.

Il faut aussi savoir que la région Rhône-Alpes est l'une des premières régions de France à soutenir financièrement l'animation. Le CITIA, par exemple, se déroule en Rhône-Alpes.

Folimage, qu'on ne présente plus, est localisé en Rhône-Alpes.

---

Quant à la séparation des films "réels" et des "films d'animation", je ne trouve pas ça idiot. En effet, le jury a pour travail de comparer les films et de les "noter". Mais pour comparer deux films, encore faut-il qu'ils soient comparables !

La réalisation et la production d'un film d'animation et d'un film de fiction classique sont très différents, aussi bien sur la réalisation à proprement parler (direction d'acteur et cadrage), que sur la technique d'image, sur la prise de son, que sur le budget, par exemple. Tu dois, je pense, en savoir quelque chose.

Alors, quand deux "produits" sont foncièrement différents, comment faire pour les comparer et les "juger" objectivement ? Puisque, qu'objectivement, ils n'ont rien à voir, mis à part qu'ils racontent une histoire et qu'ils sont diffusés sur un grand écran !

Le cinéma d'animation et le cinéma de fiction sont des arts à part entière et ont chacun leur place, tout comme le film documentaire et le film expérimental. Mais je pense que, part équité, ils doivent être jugés séparément car ils ne sont pas basés sur les même règles de production. Et cela évite que, selon la mode, certaines formes d'expressions ne soient plus dans les palmarès.

Enfin, part rapport aux films vus 1000 fois, c'est peut être simplement qu'ils sont meilleurs que ceux que l'on n'a vu que 10 fois. Pour avoir été dans plusieurs comités de sélection, on n'a pas trop le temps de se dire si tels ou tels films ont été plus primés que d'autres, on choisit ceux que l'on préfère.

Il est vrai que les grosses prod sont plus représentés que les petites. Cela est certainement dût à leur budget de diffusion (tirage de copie, pub...) qui est plus élevé. Mais là, ce n'est pas la faute des festivals qui ne reçoivent majoritairement que les copies des grosses sociétés de production.

En même temps, je reste convaincu qu'un très bon film, qu'il soit produit par une petite société ou par une grosse, aura toujours une vie en diffusion. Les grosses sociétés ne laissent pas passer un bon projet lorsqu'on leur en présente un. C'est sûrement pour cela qu'elles sont devenues grosses...

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Pierroh
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Messagepar Pierroh » 15 Déc 2006 15:43


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Messagepar Moa » 15 Déc 2006 16:08



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